Cycloïd-E, Cod.Act, 2011
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Un objet-spectacle, une sculpture sonore fascinante!
D’abord, le désir d’approcher des mécanismes produisant des mouvements ondulatoires visibles et de les mettre en relation avec le développement des ondes sonores. Un pendule. Et si ce pendule était composé de segments articulés à l’horizontale, si l’effet de gravitation était remplacé par un moteur? Dès lors, les segments du pendule deviennent des tubes métalliques équipés de sources sonores et d’instruments de mesure capables de les faire résonner en fonction de leur rotation. Se révèle alors une succession de mouvements imprévisibles. L’équilibre des échanges d’énergie dans les segments approche la perfection, les trajectoires se résolvent de façon étonnement juste et naturelle. Il s’agit d’harmonie. Par sa danse fascinante et hypnotique, Cycloïd-E trace l’espace d’orbites sonores pour former une oeuvre cinétique et polyphonique unique, à l’image du «Ballet cosmique», dont le physicien Johannes Kepler fait référence dans sa «Musique des Sphères» en 1619. |